NomLe Tellier
Prénom François Michel
âge 23 ans
pays aller voir alliée de la France France
dans L,armée
Grade
noble ou pas Marquis de Louvois
Travail
Secrétaire d'État français de la Guerre
histoire 7 lignes minimun
Il est le fils de Michel Le Tellier, marquis de Barbezieux, et d'Élisabeth Turpin, fille de Jean Turpin, seigneur de Vauvredon, conseiller d'Etat.
Il épouse Anne de Souvré, marquise de Courtanvaux et de Messei, descendante de Gilles de Souvré. Née posthume, Anne de Souvré a été élevée dans la famille du second mari de sa mère, Urbain II de Montmorency-Laval, marquis de Bois-Dauphin et de Sablé, le fils de la célèbre "Madame de Sablé"1.
Carrière politique[modifier | modifier le code]
Son père lui obtient de Louis XIV la transmission de sa charge de secrétaire d'État de la Guerre, alors qu'il n'a même pas quinze ans, le 14 décembre 1655. Il n'en fut le plein détenteur qu'en 1677 mais, dès le 24 février 1662 (soit à 21 ans), il est autorisé à exercer la charge en l'absence de son père et assiste celui-ci dans l'administration de la Guerre, et on estime que vers 1670 il y joue le premier rôle. En 1672, il devient ministre d’État et entre au Conseil d'en haut. C'est lui qui découvrira l'existence du complot de Latréaumont en 1674, en pleine guerre de Hollande.
Il intrigue contre Jean-Baptiste Colbert pendant l'« Affaire des poisons » et, à la mort de ce dernier, obtient sa place de surintendant des Bâtiments, Arts et Manufactures de France (6 septembre 1683), ce qui lui permet de prendre en main la construction du château de Versailles2.
En 1689, il convainc Louis XIV de la nécessité d'un second ravage du Palatinat.
Voltaire le décrit ainsi dans « Le siècle de Louis XIV » : « Il fut plus estimé qu’aimé du roi, de la cour et du public ; il eut le bonheur, comme Colbert, d’avoir des descendants qui ont fait honneur à sa maison, et même des maréchaux de France ; il n’est pas vrai qu’il mourut subitement au sortir du conseil, comme on l’a dit dans tant de livres et de dictionnaires. Il prenait les eaux de Balaruc3, et voulait travailler en les prenant : cette ardeur indiscrète de travail causa sa mort, en 1691. »
Réorganisation de l'armée[modifier | modifier le code]
Hiérarchie et discipline furent les soucis constants de Louvois. Il ne put abolir la vénalité des grades de colonel et de capitaine : aussi les régiments restaient-ils propriétés de leurs officiers. Mais Louvois réprima les abus, sévissant contre l'absentéisme des officiers (en 1674 en pleine campagne, on vit encore des régiments presque sans officiers présents !). Il réprima aussi le pillage, lequel était généralement excusé par l'arriéré de solde et le retard du ravitaillement4.
Il interdit aux soldats de se livrer à des exactions ; jusqu'alors, les pillages militaires étaient tolérés, notamment pour compenser les retards dans le versement des soldes. Il ne fut guère apprécié des militaires. Ces derniers se méfiaient de ce grand commis de l'État qui se permettait de leur donner des ordres et n'hésitait pas à sévir contre l'absentéisme des officiers. Les officiers disposaient d'enveloppes pour payer et équiper les nouvelles recrues. Mais ce système entraînait de nombreux abus. Certains supérieurs dotaient leurs hommes d'uniformes et de chaussures de mauvaise qualité et empochaient la différence. On usait du même stratagème avec la nourriture, achetée à vil prix. Dernière filouterie : les officiers n'hésitaient pas à gonfler artificiellement les effectifs placés sous leur commandement afin d'empocher le surplus de solde5.